Compétitions africaines des clubs, l’autre défi du local !
Par Mohammed Bellahsene (marketing manager)
Compétitions africaines des clubs, l’autre défi du local !
Outre pour ce but naturel, celui d’étoffer chacun son propre palmarès dans le cas où, justement, l’un de nos clubs encore présents en compétition continentale venait à remporter un trophée, il demeure , en parallèle et c’est juste un avis perso, que l’autre défi à relever est me semble-t-il, cette fois-ci, bien plus intéressant en cette conjoncture mondiale particulière. Une période de force majeure à laquelle nos clubs désorganisés et manquants terriblement de stratégies et souvent d’argent en temps ordinaires déjà, essayent de faire face par tous les moyens.
Pour revenir au défi lequel est plutôt technique, il s’agit, quelque part, de celui de prouver une nouvelle fois de quoi est capable le joueur local malgré combien de carences plus particulièrement celle qui concerne le volet formation le concernant, laquelle ne répond pas encore aux normes standard internationales dans la méthode ainsi que la RH et les infras qui doivent l’accompagner. Nous en sommes encore loin et il en faut vraiment du temps pour rattraper combien de temps perdus.
Dans le même ordre d’idées, il est clair que nos clubs encore en lice dans cette joute africaine défendent instinctivement le statut d’une sélection nationale qui domine le continent. Une sélection pour laquelle, résultat d’une conséquence, on continue de puiser ailleurs pour la composer. Une sélection nationale au sein de laquelle d’anciens locaux réussissent quand même le coup, mais non avoir réussi d’abord et sérieusement leurs équivalences en faisant valoir leurs valeurs intrinsèques sous d’autres cieux ! Une singularité locale frappante franchement. Tout est lié.
C’est donc vraisemblablement l’occasion inouïe au joueur local de nous faire vivre en vrai ce paradoxe que même les logiciels n’arriveront pas à nous expliquer par les chiffres et les stats. Un joueur local qui même si amputé actuellement de supporters dans les stades, demeure capable d’alterner du très mauvais comme du très bon en quelques instants seulement. Nous sommes dans cette ambiance particulière à quelques dizaines de minutes de peut-être sacre ou plus vers lequel on y va à toute vapeur et tête baissée même si sachant d’avance que l’euphorie a toujours fait oublier l’essentiel, le durable.
Vive le management dans tous les cas.
