12 mai 2025

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La crédibilité en ligne

RIYAD MAHREZ, LE GÉANT AUX COURONNES CONTINENTALES

Ce n’est pas un simple titre de plus dans une carrière déjà riche. Ce samedi 3 mai, sur la pelouse du stade King Abdullah à Djeddah, Riyad Mahrez a conquis la Ligue des champions d’Asie avec Al-Ahli Saudi FC, offrant au club son tout premier sacre continental. Un exploit historique, qui inscrit un peu plus l’international algérien dans le panthéon du football mondial.

Avec ce nouveau triomphe, Mahrez devient le premier joueur arabe à avoir remporté les deux plus prestigieuses compétitions interclubs : la Ligue des champions de l’UEFA (avec Manchester City en 2023) et celle de la Confédération asiatique. À cela s’ajoutent une Coupe d’Afrique des Nations en 2019 avec l’Algérie, et un sacre légendaire en Premier League avec Leicester City en 2016. Peu de joueurs, toutes nationalités confondues, peuvent revendiquer un tel palmarès.

L’homme des premières

Le parcours de Riyad Mahrez est jalonné de premières fois. Leicester City n’a été champion d’Angleterre qu’une seule fois : c’était en 2016, avec Mahrez en chef d’orchestre. Manchester City a attendu des années avant de soulever sa première Ligue des champions : Mahrez faisait partie de cette équipe. L’Algérie n’avait plus gagné la CAN depuis 1990 : c’est sous son brassard que les Verts ont renoué avec la gloire. Al-Ahli n’avait jamais goûté aux sommets continentaux : il aura fallu que Mahrez en endosse les couleurs.

Cette capacité à changer le destin des clubs et des nations qu’il représente, à écrire des histoires que l’on pensait impossibles, résume l’essence du joueur qu’est Riyad Mahrez. Un leader dans l’ombre, un esthète du ballon, un homme de défis.

Un parcours impérial en Asie

Avec 9 buts et 8 passes décisives, l’ancien joueur de City a été le moteur de la belle épopée d’Al-Ahli dans cette édition de la Ligue des champions asiatique. L’équipe saoudienne a remporté 12 de ses 13 matchs pour atteindre la consécration, s’imposant en finale face aux Japonais de Kawasaki Frontale (2-0), grâce à des réalisations de Galeno (35e) et Kessié (42e).

Mais au-delà des statistiques, Mahrez a imprimé sa patte sur chaque match : contrôles orientés, passes millimétrées, coups francs ciselés, changements de rythme soudains… Il a régalé les supporters et inspiré ses coéquipiers par son élégance et sa justesse technique.

Une légende sous-estimée ?

« Si Riyad Mahrez avait été brésilien ou européen, il serait sans doute cité parmi les plus grands de l’histoire », murmurent de nombreux observateurs. Il est vrai que l’enfant de Tlemcen, souvent discret, n’a jamais bénéficié du battage médiatique réservé à d’autres stars de sa génération. Pourtant, son palmarès, son influence sur le jeu, et sa constance au plus haut niveau parlent pour lui.

Mahrez, c’est une école du beau jeu : contrôle, crochet, passe, coup franc, Mahrez fait le plaisir.. Un artiste du ballon, un joueur qui fait rimer efficacité avec esthétique.

À 34 ans, Riyad Mahrez continue de briller et de transmettre. Par son humilité, sa discipline, et son sens du collectif, il incarne un modèle pour les jeunes footballeurs algériens et africains. Plus qu’un simple joueur, il est devenu un symbole. Un ambassadeur de l’élégance et du talent algérien à l’échelle planétaire.

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