FAF : Continuité ou rupture
Les prochaines élections de la FAF prévues le 7 juillet prochain seront particulières, puisque c’est pour la première fois de l’histoire du football national qu’un bureau de la plus haute instance du football, en l’occurrence la Fédération ne dure pas plus d’une année depuis son élection.
Certainement les dégâts collatéraux de l’élimination de l’équipe nationale en est la principale cause, mais pas que ! Le football algérien traverse depuis quelques temps une zone de turbulence qu’il faut vite oublier.
Deux candidats connus dans le milieu du football ont déposé leur candidature auprès de la commission électorale, il s’agit de Zefzef Djahid et Serrar Abdelhakim.
L’un ou l’autre aura du pain sur la planche une fois élu, tant les dossiers d’un football malade se sont entassés sur le bureau depuis des années, et qu’il faut rapidement prendre en charge, pour une relance effective de notre football.
Parmi les chantiers prioritaires, la direction technique nationale, doit être totalement réformée avec une nouvelle composante humaine de haut niveau capable de proposer un réel projet technique, loin de la routine habituelle. Le système de compétition, en panne et ne produit plus de grands joueurs nécessite une réflexion profonde, tant sur le plan sportif que celui du rôle des clubs. La FAF a besoin d’une révolution sur le plan managériale, pour assurer la réalisation effective des programmes du bureau fédéral. Les textes réglementaires, le volet médical et contrôle de dopage, les sources de financement, la communication, ainsi que les équipes nationales sont les sujets chauds qui attendent une sérieuse prise en charge, avec une nouvelle vision basée sur l’excellence. Autant de défis attendent le futur locataire de Dely Ibrahim, qui devra batailler au niveau local pour la relance du football national, et rendre à l’Algérie sa notoriété au niveau des instances internationales.
Une confrontation de programme entre candidats, va assurer une meilleure visibilité sur les actions à venir, mais seraient-ils courageux pour affronter l’opinion sportive avec les élections.