Le huis-clos a-t-il réellement une signification dans le monde du football ?
Dans la foulée de tout ce qui a été dit et véhiculé sur cette histoire de huis clos qui avait failli faire de l’ombre sur un match PAC -JSK dont les débats sur le terrain s’annoncent palpitants dans une course sans merci pour le maintien en L1, il semble utile de faire une petite halte pour tenter de mettre juste un peu d’ordre dans un imbroglio qui n’avait pas lieu d’exister, vraiment pas.
En effet, nous sommes en 2023. Et il y’a de quoi se demander si, vraiment, une décision d’un « huis clos » sans raison de surcroît, a de la signification dans le milieu actuel du sport professionnel en général et celui du football en particulier lequel est de plus en plus demandeur en moyens financiers ! De nos jours, répondre par l’affirmative sur le sujet, relève d’une certaine légèreté dans la façon de continuer à voir les choses.
Car , comme il est universellement connu dans le monde du sport , le huis clos reste cette redoutable sanction sportive suite à des actes dits extrasportifs lors des matchs. Une situation de privation en fans et en recettes donc, et que les clubs essayent d’éviter à tout prix car ça laisse des plumes outre la baisse de la motivation sportive au sens propre du terme. C’est pour dire qu’un spectacle dans un stade vide est une perte des plus sèches pour tous , acteurs et organisateurs.
D’ailleurs, on a eu à constater les effets néfastes sur la vie des clubs et les retombées négatives des stades vides lors de la période du Covid-19. C’était un cas de force majeure on nous dira. D’accord. Alors, pourquoi imposer la règle dans des conditions ordinaires sachant pertinemment le manque à gagner généré ?
Le timing crucial de ce match PAC – JSK a peut-être fait tourner la tête à certains qui font encore dans la résistance au management sportif lequel repose foncièrement sur le supporter présent au stade. Un match à » 6 points » aurait normalement drainé la grande foule même si opposant un club sans ancrage populaire mais qui tient sa stabilité de sa politique commerciale de formation à un autre, la JSK, qui puise ses dernières forces de sa notoriété pour préserver au moins le statut d’un club qui n’a jamais connu de relégation.
En tous les cas, l’ère de l’amateurisme est révolue.