EN : Rabah Saâdane balance ses vérités
L’ancien sélectionneur national, Rabah Saâdane, après plusieurs mois d’absence est revenu sur la scène médiatique, et ce, en accordant une interview a Al Jazeera ou il a évoqué plusieurs points liés a l’équipe nationale d’Algérie.
L’homme aux deux participations au mondial en 1986 et 2010 est revenu sur l’élimination des Verts de la Coupe du Monde 2022 au Qatar lors du match barrage face au Cameroun. « Tout le monde assume la responsabilité de l’élimination. Et pourtant, on avait pris une sérieuse option pour la qualification au match aller après s’être imposé au Cameroun. Je pense qu’on a reproduit les mêmes erreurs des éliminatoires pour la Coupe du Monde 2018. C’était la grande désillusion, certes, mais on doit tourner la page et tirer les enseignement de cet échec », a-t-il déclaré.
Chikh Saâdane, 76 ans, n’a pas manqué l’occasion de parler du sélectionneur national, Djamel Belmadi, qui selon lui est capable de faire qualifier les Fennecs pour le Mondial 2026. « Belmadi est sélectionneur de l’Algérie depuis quatre ans déjà. Je pense qu’il a acquis une riche expérience. Je suis persuadé qu’il va tirer les enseignements des derniers échecs…Il est resté et la stabilité au sein de la barre technique de la sélection est très importante. Il aura trois années devant lui pour construire une nouvelle équipe et je crois qu’il est capable de qualifier l’Algérie pour le Mondial-2026« , a-t-il ajouté, et de poursuivre, Rabah Saâdane a pris la défense du capitaine des Verts et de l’ailier de Manchester City, Riyad Mahrez en le glorifiant et faisant de lui la fierté de l’Algérie. « Ceux qui disent que le niveau de Mahrez à Manchester City et celui en équipe d’Algérie ne connaissent rien au football. Ce sont des ignorants. Il évolue dans un grand club en Angleterre et il est la fierté de l’Algérie. C’est un être humain et c’est tout à fait normal que son niveau connait une régression« .
Enfin, l’ancien sélectionneur national est revenu sur la participation de l’Algérie à la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud où il a reconnu qu’il n’avait pas en main une grande équipe. « Certes, on s’était qualifié pour le Mondial 2010 en Afrique du Sud aux dépens d’une grande nation de football comme l’Egypte, mais il faut reconnaitre qu’on n’avait pas une grande équipe », a-t-il conclut.
