Le projet sportif, entre plan perspectif d’entrainement sportif et logistique.
Hamid MEDJKOUNE .D.E.S en football ex DTS du MOB
Le projet sportif, entre plan perspectif d’entrainement sportif et logistique.
Il est souvent dit que l’avenir du football dans les clubs appartient à ceux qui auront les meilleures écoles avec des structures de formation et des programmes adaptés répondant aux exigences de la société mais surtout de football moderne. Les écoles qui ne font pas dans le suivi pendant plusieurs années de formation dans des centres d’entrainement sans accéder au milieu professionnel sont généralement vouées à l’échec.
Devant cette réalité il faut un projet sportif. Ce dernier fait forcement appel au plan perspectif de l’entrainement sportif qui poussera les dirigeants et les décideurs à en offrir une logistique à même de couronner tout ce processus.
De mon point de vue, il est considérablement conseillé de réfléchir à :
L’évaluation de la situation actuelle, des objectifs à définir et des moyens à mettre en œuvre.
Ceci dit la gérance des clubs doit cesser de servir d’alibi pour briguer des postes politiques et des richesses considérables sur le dos des sportifs.
Une équipe qui veut un avenir pour toute une génération de sportifs doit humblement établir une relation très sincère avec les composantes de la société. Il faut comprendre par-là, les familles, les joueurs, les spectateurs et les supporters.
Par ce plan perspectif voudrai voir se concrétiser :
1. les objectifs et tâches principales de l’entrainement ainsi que les étapes de préparation et leur durée (cycle olympique).
2. les compétitions principales à aborder qui seront étudiées durant chaque étape.
3. l’analyse des résultats sportifs et techniques
4. l’orientation des principes du processus d’entrainement.
Et en dernier étudier les normes de contrôle caractérisant les différents aspects de la préparation du sportif. Pour pouvoir contrôler au plan quantitatif des charges des entrainements sur toute la durée du processus de préparation.
Durant toute cette gérance les dirigeants des clubs doivent laisser leurs ambitions personnelles et extra sportives et cesser de ni briguer des postes politiques, encore moins des richesses sur le dos des donateurs, des sponsors et des efforts des joueurs..
On disait bien souvent qu’un bon dirigeant doit d’abord donner l’exemple pour pouvoir par la suite exiger des autres de se sacrifier.
La dialectique « entraineurs- dirigeants » n’est surtout pas à négliger. Elle doit être d’une haute capacité relationnelle. Les dirigeants et les entraineurs doivent pouvoir prévoir, organiser coordonner et contrôler. Chaque membre doit apporter au collectif le fruit de ses agitations et de son expérience pour impulser une dynamique de gestion claire et significative. Cette corrélation « dirigeants- entraineurs » doit être orientée vers notamment : l’évaluation de la situation conjoncturelle qui définira les objectifs et les moyens à mettre en œuvre afin de rendre le projet sportif fluide, ou chacun des membres retrouvera facilement les missions qu’ils se sont tous proposées d’exécuter.
En d’autres termes les entraîneurs doivent être ouverts aux suggestions et les demander même, savoir situer le domaine qu’ils dirigent tant sur le plan sportif et footballistique que dans le secteur politique, économique et social. Ils doivent être capables d’instituer un climat de réciprocité et de concertation tant avec leurs pairs du comité directeur qu’avec l’ensemble des techniciens et des joueurs.
En termes claire, le projet sportif n’est pas un simple plan d’action technique que l’entraineur ou le DTS remet aux dirigeants chaque année. Il doit aller au-delà, donc perspectif au sens large du terme.
Les étapes de développement doivent s’inscrire dans la durée 4 à 6 ans minimum.
Voyons de près :
La petite enfance et l’âge préscolaire qu’on appelle communément l’âge d’or de l’enfance et le pic de croissance restera dans son contexte de « la découverte à l’initiation ».
L’âge scolaire ou l’âge de l’apprentissage doit être assujetti à un entrainement de base très étudié.
La puberté qui donne la 2 eme phase de pic de croissance doit être couronnée de l’entrainement de « construction de bases pour la performance ».
L’adolescence qui est une phase finale de de croissance doit booster sur un entrainement de « performance et de haute performance ».
C’est comme cela que le jeune sportif doit recevoir une formation et une éducation lui permettant d’affronter la vie sportive avec confiance.