JSK | Abdelhak Benchikha : « J’ai 60 ans et je ne peux pas avoir peur du licenciement »
L’entraîneur de la JS Kabylie, Abdelhak Benchikha s’est montré satisfait de la victoire de son équipe en déplacement face à l’US Biskra (1-0), lors du match comptant pour la 7e journée du championnat de Ligue 1. Un succès qui propulse le club Kabyle en tête du classement provisoirement.
« C’est une victoire précieuse qu’on dédie à tous nos supporters. Mes joueurs ont fourni de gros efforts et je les félicite pour tout ce qu’ils ont fait. Ce match n’était pas facile mais on a su le gérer et ce succès nous fera beaucoup de bien », a déclaré le « Général » en conférence de presse d’après match.
Après la victoire enregistrée lors de la journée précédente à domicile face à l’USM Khenchela, surtout que l’équipe restait sur deux défaites de suite, Benchikha a souligné l’importance d’enchaîner avec un autre résultat positif pour rester coller au podium et surtout bien préparer le prochain match au stade « Hocine Aït Ahmed », face à l’USM Alger, son ancien club.
« Il fallait enchaîner avec une victoire pour garder notre bonne dynamique. Nous avons bien préparé cette rencontre et on a fait l’essentiel sur le terrain ».
Interrogé sur son schéma tactique changé contrairement aux matches précédents, où le technicien des Jaune et Vert, a opté pour un 3-4-3, Benchikha a expliqué que « ma stratégie était de verrouiller le milieu pour ne pas permettre à l’adversaire de développer son jeu ».
Enfin, Abdelhak Benchikha a déclaré que c’est un entraîneur qui ne craint pas le limogeage et que son CV parle de lui.
« J’ai 60 ans et 50 ans d’expérience sur les terrains de football et je ne peux pas avoir peur du licenciement. Mon CV et ma carrière parlent de moi. C’est vrai que si nous avions perdu aujourd’hui face à Biskra, j’aurai peut-être démissionné ou ils m’auraient limogé, mais je ne crains pas l’éviction. Mes enfants sont universitaires et j’ai une bonne situation. Je pourrai rester sans emploi et bien vivre, du coup, rien ne me fait peur sachant que j’ai été limogé à plusieurs reprises, donc, ce n’est pas aujourd’hui à 60 ans que je vais craindre un éventuel limogeage », a-t-il précisé.
