CAN 2025 (2e journée) : Mahrez en tête des buteurs, le Nigeria affiche sa puissance offensive
Auteur de trois réalisations en deux rencontres, Mahrez confirme son statut de joueur décisif sur la scène continentale. Son efficacité devant les cages a permis à l’Algérie de réaliser un sans-faute lors de ses deux premières sorties contre le Soudan (3-0) et le Burkina Faso (1-0), et de figurer parmi les premières sélections à valider leur billet pour les huitièmes de finale.
Derrière l’international algérien, la concurrence reste particulièrement serrée. Plusieurs joueurs se partagent la deuxième place avec deux buts chacun, à l’image du Nigérian Ademola Lookman, de l’Egyptien Mohamed Salah, du Tunisien Elias Achouri, du Malien Lassine Sinayoko et de l’Ivoirien Amad Diallo, illustrant la richesse et la diversité des talents offensifs engagés dans cette édition, estime la CAF.
Sur le plan collectif, la compétition a déjà enregistré 53 buts en 24 matchs, soit une moyenne de 2,21 buts par rencontre, traduisant un équilibre entre ambition offensive et rigueur tactique.
Cet équilibre est notamment incarné par le Nigeria, leader des statistiques offensives avec cinq buts inscrits, 12 tirs cadrés et une moyenne de 61 % de possession de balle, la plus élevée depuis le début du tournoi. Les Super Eagles ont ainsi rejoint l’Algérie et l’Egypte parmi les seules équipes déjà qualifiées pour les huitièmes de finale après deux journées.
A l’inverse, le Botswana éprouve de grandes difficultés, avec quatre buts concédés, aucun inscri, seulement trois tirs cadrés et une possession moyenne de 32 %, soulignant l’écart ténu entre compétitivité et élimination à ce niveau.
La discipline s’est, par ailleurs, imposée comme un facteur notable de cette phase de groupes. Les arbitres ont brandi 83 cartons jaunes et trois cartons rouges, reflet de l’intensité physique et de la pression croissante à mesure que les scénarios de qualification se dessinent. Les suspensions et avertissements pourraient ainsi peser lourd dans le dénouement des groupes, souligne l’instance africaine.
Ces statistiques constituent davantage un éclairage qu’un verdict définitif. Si certaines sélections ont déjà assuré leur qualification, de nombreuses autres demeurent engagées dans une lutte acharnée pour une place en huitièmes de finale, dans un scénario typique de la CAN, où les marges se resserrent à l’approche des matchs à élimination directe.