Défaite des Verts face à la Guinée Équatoriale, est-ce la fin du monde ?
Car trop exigeant et croyant fortement en son équipe nationale, les fans des Verts n’ont pas du tout gobé la défaite d’hier face à des guinéens qui ont surpris plus d’un par la qualité de jeu tant beau à voir qu’efficace. Ça a certainement transcendé quelque part puisqu’ils étaient en face du champion en titre !
Et comme la contre-performance fait partie du sport en général, on ne voit pas où se situe le problème si ce n’était le désormais statut des coéquipiers de Mahrez, celui d’une équipe invincible au même titre qu’une poignée des meilleures sélections de la planète. Et combien de fois ces dernières avaient très mal entamé ou prématurément quitté une compétition continentale voire mondiale ? C’est la loi du foot et les fortes émotions qu’il procure. Ça reste humain et nous ne sommes pas différents des autres.
Les Verts ne sont pas à la croisée des chemins. Il y’a de la qualité, sauf qu’ils sont dos au mur avec en sus des conditions auxquelles ils ne sont pas habitués. C’est le charme de l’Afrique profonde. Malchanceux jusque-là, les capés de Belmadi seront-ils épargnés par la guigne dans le match, le dernier du groupe, qui les opposera face à des ivoiriens condamnés à gagner également ? Une finale avant la lettre s’annonce d’ores et déjà. Ce n’est pas une première dans l’histoire du foot. Ainsi va cet ensorcelant sport, et une défaite n’a jamais sonné la fin d’une équipe, plutôt la révolte de celle-ci. C’est le voeu de tous les algériens, car ils ont tellement adopté cette équipe. Dans le pire des cas, ça ne sera pas la fin du monde et on saura même applaudir une équipe qui aurait forcé le respect et l’admiration.