RCK, OMR… les écoles qui refusent de mourir !
De la lumière de la première division et la Ligue1, vers l’obscurité des divisions inferieures, là où la pratique du beau football est rarement un gage de réussite, l’OM Ruisseau a sombré et ne peut plus relever la tête.
Le vieux club d’El Annasser, quartier populaire d’Alger, n’arrive plus a remonter, il s’est longtemps stabilisé en D2 réussissant même l’exploit de se placer en D1 en remportant haut la main le titre de champion de D2 en 2006, mais depuis, il n’arrête pas de couler, actuellement, le club connu pour son école de football et les nombreux joueurs enfantés, parmi eux les Aksas, Laifaoui, ou encore feu Nabil Hemani et même l’actuel latéral gauche de la JSK Walid Benchertifa, se contente d’une place en Ligue inter régions centre ouest (4e division) et sa position actuelle ne lui garantit rien, les noir et blanc occupent une triste 14e position sur 16 équipes qui menace plus que jamais le club d’une nouvelle rétrogradation.
Pourtant, l’OMR n’a pas cessé de former, chez les jeunes, Ruisseau reste devant, l’exemple des U19 qui caracolent en tête du classement de leur championnat est la preuve tangible que le reservoire de talents est encore plein, il ne manque plus que d’exploiter cette jeunesse pour replacer l’équipe première à la place qui lui convient, avant de continuer de fournir aux autres clubs de la capitale le produit de qualité tant recherché.
Même constat moins de 3 kilomètres plus haut, à Kouba, ou le Raed Local trouve toutes les difficultés a sortir la tête de l’eau, une eau trouble d’un championnat amateur où les Verts et blanc n’arrivent pas à s’imposer.
A l’arrêt du championnat de DNA (3e division) en mars, Kouba n’était que 7e au classement, une place derriere les 6 heureux qui rejoindront la D2 et ses deux groupes de 16 clubs qui seront formés l’année prochaine, c’est dire, que même lorsque l’accession est offerte sur un plateau, le club qui a enfanté Assad, Mohamed Kaci Said, ou encore Chaib et tout récemment Yahia Cherif trouve du mal à saisir sa chance.
Comme l’OMR, Kouba est connue pour être l’un des clubs formateurs les plus efficaces du pays, le RCK s’inscrit dans le cercle fermé des ‘’ecoles’’ algériennes reconnues depuis des années, à l’image de l’USMH, de l’ASMO ou le voisin et rival hussein-déen, d’ailleurs, en plus de ce point commun, source de fierté de leurs supporters, ces mêmes clubs sont victimes de la mauvaise gestion, souffrant dans les affres des divisions inferieures, ils se sont éloignés des feux des projecteurs ces dernières années, mais la rue refuse d’abdiquer, le retour au devant de la scène risque de faire du bruit.
Mehdi.S