Lorsque l’académie impose le football !
À l’issue d’un championnat, le notre, où le nom du tout premier relégué était quasiment connu depuis, déjà, le tout début de l’exercice, ce qui parait des plus inédits et étranges à la fois dans le monde du football moderne, la course pour éviter d’en être le justement deuxième à connaitre la rétrogradation avait fait couler combien de salive et d’encre auxquels les réseaux sociaux sont venus rajouter une couche grosse comme ça en suspicions.
En effet, le spectre de la descente aux enfers hantait une bonne dizaine de clubs au moins, et ce, dès la phase retour et même parmi les plus huppés d’entre eux dont la JSK qui, en moins de cinq saisons, a joué une nouvelle fois avec le feu en mettant sérieusement en péril son statut du club qui n’a jamais connu les affres de la D2 depuis son historique accession en 1969, l’année des premiers pas de l’homme sur la lune.
Parmi les clubs qui risquaient de descendre se trouvait la précisément académie qui a pour nom le Paradou Athletic Club. On l’avait même condamné à l’avance puisque ne jouissant de presque aucun ancrage populaire pour faire de la pression à travers les masses et les fortes présences dans les stades. Hormis la formation et les placements des joueurs avec un retour sur investissement des plus appréciables, le PAC ne fait que se balader en championnat. Qui d’entre nous n’a pas vu à l’œuvre ces jeunots du PAC dont les plus doués sont sur les traces des Bensebaïni, Boudaoui, Atal, Zorgane,…
La gestion à forte valeur rajoutée axée sur la détection, la prospection et la formation au sens propre du terme, a fait du PAC un incontournable acteur en foot. Lequel participant veille jalousement sur son projet à fortes perspectives en foot-business qu’elles soient d’envergure internationale ou nationale. Une stratégie planifiée dans le durable qui fait garder au Paradou la tête sur les épaules devant même des géants désormais aux pieds d’argile en raison d’une politique aléatoire basée sur le recrutement massif et tous azimuts de surcroît.
D’ailleurs, la pression et le populisme lequel n’est, tout compte fait, que le résultat d’un manque flagrant en média-training en ces pourtant temps de la communication, n’ont pas fait fléchir pour autant le PAC dans sa dernière ligne droite pour sauver sa peau avec l’art et la manière. C’était au vu et au su de tout le monde. Et le club à Zetchi l’aurait techniquement réalisé quelque soit le nom de l’adversaire du jour. Il ne faut donc pas trop s’étonner de la récente ballade du PAC à Larbaa, car ça avait commencé il y’a presque deux décennies, du temps où, sous la houlette du partenaire Jean Marc Guillou , on s’amusait pieds nus et sans gardien de but du côté du Paradou. C’est ainsi lorsqu’on sait imposer à tout moment la loi du football dans toute sa pureté.