Franchement, qu’on le laisse au moins continuer son travail.
Par Mohammed Bellahsene
S’il a réussi jusque-là et dans une situation périlleuse ses deux sorties même si c’est à domicile, Rabah Bensafi mérite bien qu’on le laisse au moins continuer seul sa mission où il aura certainement à faire preuve de bien plus d’audace et de poigne hors des bases de l’équipe ainsi qu’à la maison face à des adversaires encore plus forts. Rabah Bensafi est franchement en plein dedans de l’épreuve.
Faire dans la précipitation en nommant aveuglément un chef, c’est laisser sur un goût d’inachevé un adjoint qui s’est montré pourtant perspicace et efficace aussi. Justement, cette tendance d’absorber l’énergie des adjoints au profit des chefs qui n’ont souvent que le « nom » n’est pas un fait nouveau dans notre foot. Des » noms » qui , de surcroît, coûtent les yeux de la tête. Ça ne fait d’ailleurs pas évoluer notre foot puisque ça ferme davantage le champs d’expression aux jeunes compétences, et aussi, ça fait vider paradoxalement les caisses des clubs pour des objectifs de non atteints généralement !
Saisir pleinement sa chance en coaching direct alors qu’en poste d’adjoint dans un grand club , c’est réussir son passage de grade. Qu’on accorde alors à Rabah Bensafi cette opportunité de gagner vraiment ce galon, lui qui avait totalement remanié son milieu de terrain à la mi-temps pour venir à bout d’un PAC insolent , puis d’avoir osé ,aujourd’hui face au RCArbaa ,des replacements et des remplacements en nombre pour signer une victoire par un score large.
Et les exemples ne manquent pas de ces suppléants qui ont su relever le défi en tant que tels et devenir de grands entraîneurs en chef.