14 octobre 2024

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La crédibilité en ligne

Cherif Mellal : « Mecherara est le mieux indiqué pour remettre le football algérien sur les rails »

Appelé a donner son avis sur le profile du prochain successeur du président actuel de la FAF Kheireddine Zetchi, le président de la JSK Cherif Mellal a indiqué qu’il verrait bien l’ancien président de la LFP Mohamed Mecherara occuper ce poste : « A mon sens, il faudrait d’abord qu’il soit courageux. Qu’il ait un bon programme. Une personne qu’on ne manipule pas avec de simples coups de fil. Après avoir côtoyé certaines personnes, je vois bien un homme comme Mecherara, surtout s’il est accompagné de personnes compétentes et courageuses. Avec du soutien, il peut accomplir convenablement sa mission. Pour moi, Mecherara est assez expérimenté. C’est un homme du football qui a travaillé auparavant à la FAF et a été président de la Ligue. Il connaît parfaitement le milieu et les problèmes qui minent le sport-roi national. C’est le mieux indiqué pour incarner le changement et remettre le foot algérien sur les rails » a-t-il expliqué.

« Zetchi a echoué »

Mellal qui s’exprimait sur les colonnes de Liberté a tiré a boulets rouges sur Zetchi, qualifiant son mandat d’échec : « Zetchi est en situation d’échec. Il doit, de fait, convoquer une assemblée générale pour présenter ses bilans moral et financier et quitter ses fonctions dans la foulée. Il a, certes, à son actif le succès en coupe d’Afrique des nations 2019 en Egypte dans la mesure où une partie du mérite lui revient en tant que président de la FAF au même titre que Djamel Belmadi qu’il a, lui-même, installé dans ses fonctions de sélectionneur. Mais Zetchi est tout aussi responsable de ce qui se passe au niveau du football national » et de poursuivre : « Que cela ait trait à la mauvaise et l’anarchique gestion des clubs de l’élite dite professionnelle (Ligues 1 et 2), ou encore au phénomène de corruption et de marchandage des matches, il n’a jamais trouvé la parade ou donné l’impression de savoir comment juguler ces problèmes. Il manque d’idées et de solutions. Un simple bilan comptable récapitulatif de cette première décennie post-instauration du professionnalisme confirme la faillite de l’ensemble des clubs de l’élite et de son antichambre. Et ce n’est certainement pas cette DNCG dernièrement mise en place qui assumera cette faillite généralisée » a-t-il précisé.

Mehdi.S